samedi 30 octobre 2010

[Communiqué] de la présidence de l'Université Paul Valéry, le 29 octobre 2010 (3)

COMMUNIQUE
Présidence

>>> Motion du Conseil d'administration


Le conseil d'administration de l'Université Paul-Valéry - Montpellier III demande que, pour des raisons de sécurité, les assemblées générales des étudiants se tiennent en extérieur

secretariat.presidence@univ-montp3.fr

[Communiqué] de la présidence de l'Université Paul Valéry, le 29 octobre 2010 (2)

Conseil d'administration
Relevés de décision n° 431

I. Point sur la situation du campus

Un rappel des faits survenus ces deux dernières semaines est fait. Un tour de table est ensuite lancé.
Après l’invasion de la présidence ce matin, l’agression de trois agents de l’université, le vol d’un sac à main d’une secrétaire et les dégradations commisses. Mme la présidente précise que des plaintes nominatives vont être portées contre les auteurs de ces faits qui ont été identifiés.
Le conseil de discipline sera par ailleurs saisi du cas des étudiants de l’université Paul-Valéry qui ont participé à ces exactions.
Les conseillers, ainsi que Mme la présidente expriment leur opposition au blocage comme moyen d’action et appellent à la responsabilité de chacun.

Conséquences pratiques :
Concernant les enseignements il est proposé d’éviter les mesures générales et de privilégier un traitement différencié .A l’intérieur des départements et des UFR chaque enseignant dressera un bilan des cours qui ont pu se tenir et pourra décider d’éventuelles modalités de rattrapage en présentiel ou en ligne.

Motion « Quelle que soit la légitimité des revendications contre la réforme des retraites, le CA déplore les modalités d’action choisies et le blocage.
Il apporte son soutien aux personnels administratifs blessés ce matin et condamne des dérives inacceptables. Conscient de l’exaspération des personnels et d’une partie des étudiants, il appelle l’ensemble des étudiants bloqueurs et non bloqueurs au calme et au respect de chacun ».
Vote : approbation de la motion → 3 abstentions et 17 voix pour.
Une seconde motion est rédigée par le CA est soumise au vote : « Le CA demande que, pour des raisons de sécurité, les assemblées générales des étudiants se tiennent en extérieur ».
Vote : approbation de la motion → 2 abstentions, 1 voix contre et 17 voix pour.
D’autres mesures sont évoquées, comme la mise en place du vote électronique et la nécessité d’une information constante des personnels est soulignée par plusieurs conseillers.
Mme la présidente, ainsi que de nombreux conseillers, soulignent le travail remarquable de l’équipe de la DLM. Et les remercient ainsi que l’ensemble des personnels pour leur sang froid et leur sens des responsabilités.

La séance est levée à 16h30.

[Communiqué] de la présidence de l'Université Paul Valéry, le 29 octobre 2010

COMMUNIQUE

Présidence


>>> Mouvement social – Point sur la situation



Mardi 2 novembre, en raison du nécessaire arrêt technique des services informatiques qui va fortement ralentir le travail de l’administration et compte tenu des situations de fatigue et de stress que nous avons tous vécues ces derniers jours sur le campus, les personnels qui le souhaitent sont autorisés à rester chez eux, sauf nécessité de service.

Pour des questions de sécurité, les personnels qui seront présents sur le site sont priés de se signaler à leur chef de service qui transmettra l'information à la DLM.


Anne Fraïsse
Présidente de l’Université Paul-Valéry – Montpellier III

jeudi 28 octobre 2010

[Communiqué] de la présidente de l'Université Paul Valéry, le 28 octobre 2010

COMMUNIQUE
Présidence

Dans le cadre du mouvement national de mobilisation contre la réforme des retraites, une nouvelle assemblée générale s’est tenue ce 28 octobre 2010. 600 à 800 personnes y ont participé.

Je me suis rendue devant cette assemblée générale pour exprimer le point de vue de la présidence et expliquer l’exaspération d’une partie des personnels et des étudiants face aux méthodes d’action employées. Au lieu de permettre la mobilisation, le blocage, on le sait, et on le vérifie encore aujourd’hui, créé des tensions, des clivages, des dérives violentes et désertifie le campus. Il pénalise d’abord les étudiants les plus fragiles : étudiants de première année, salariés, étrangers,… . Le comité organisateur m’a refusé la parole et a fait voter le blocage de l’Université jusqu’au jeudi 4 novembre 2010, date de la prochaine assemblée générale.

L’assemblée a également voté le blocage du Conseil d’administration prévu demain alors que nous avions dès hier accepté de recevoir une délégation du comité de mobilisation. C’est à l’occasion de ces votes que des échauffourées se sont produites dans l’amphi entre pro et anti blocage.

J’ai décidé de maintenir le Conseil d’administration qui est l’instance élue de débat et de décision de l’Université. Néanmoins, afin d’éviter tout risque pour les personnels, le bâtiment administratif ne sera accessible qu'à ces derniers et l’entrée du conseil d’administration se fera par le parvis de la Bibliothèque Universitaire.

Anne Fraïsse,
Présidente de l'Université Paul-Valéry - Montpellier III.

mercredi 27 octobre 2010

[Communiqué] de la présidence de l'Université Paul Valéry, le 27 octobre 2010

COMMUNIQUE
Présidence

>>> Mouvement social – Point sur la situation

La journée d’hier, mardi 26 octobre, a été marquée par une manifestation d’environ 200 personnes, dont une centaine d’étudiants dans le centre ville de Montpellier. Ces personnes ont ensuite brièvement investi la CCI avant de se rendre à la préfecture puis de rentrer à l’université. L’amphi A a été occupé jusqu’à 21h et des bloqueurs étaient présents dès 8h ce matin.

La direction a par ailleurs reçu, une délégation de l’assemblée générale et du comité de mobilisation ainsi qu’une délégation d’étudiants opposés au blocage. Nous avons réaffirmé notre opposition de principe à cette forme d’action qui exacerbe les tensions, démobilise les étudiants et les dissuade de venir sur le campus, dramatiquement désert depuis 48 heures. Nous avons également réaffirmé notre opposition à toute forme de violence sur le campus et nous continuerons, comme nous l’avons toujours fait, à porter plainte systématiquement au nom de l’université lorsque des menaces sont proférées ou lorsque des dégradations sont constatées.

Certains personnels s’émeuvent du faible nombre de bloqueurs présents sur le campus et souhaitent la levée des blocages. Il est évident que les modalités d’action sont bien loin de ce que nous avons connu par le passé. Les réseaux sociaux, les SMS et autres nouvelles technologies remplacent la présence physique sur le campus. Si peu de personnes sont présentes en même temps sur le campus pour empêcher le fonctionnement normal de l’établissement, elles sont capables de mobiliser rapidement un nombre important de sympathisants. Elles se relaient du matin jusqu’au soir sur le campus et font des rondes pour contrôler le blocage. Outre le fait que l’université ne dispose que d’une équipe réduite pour assurer la surveillance et, éventuellement, le rangement des tables et des chaises, il nous semble, comme à la majorité des personnels, qu’une telle mesure serait utilisée comme un prétexte pour radicaliser le conflit lors de l’AG étudiante prévue demain.

De fait, les principaux bâtiments d’enseignements sont toujours inaccessibles ce mercredi 27 octobre 2010. Nous travaillons en collaboration étroite avec les directeurs de composantes, les chefs de service et les représentants syndicaux afin de définir des conduites à tenir dans une telle situation dans le but de préserver les intérêts et garantir la sécurité des personnels et des étudiants en attendant l’assemblée générale du jeudi 28 octobre 2010.

Vendredi matin, le conseil d’administration extraordinaire consacré à la situation sur le campus discutera des conséquences du mouvement sur l’organisation des missions de l’Université (report des Inscriptions Pédagogiques, de la procédure budgétaire, du calendrier…).

L’équipe de direction.

lundi 25 octobre 2010

[News] Compte rendu de la journée de mobilisation du lundi 25 octobre 2010. Assemblée générale décisionnaire

Comme la dernière assemblée générale (AG) l’avait décidé, la plupart des bâtiments ont été bloqués ce matin afin de faire respecter cette décision. De plus, le blocage des bâtiments a permis à de nombreux étudiants de se rendre à l’assemblée générale qui se préparait pour 10 h 30 dans l’amphithéâtre A.

Compte rendu de l’assemblée générale

L’assemblée générale, commencée à 10 h 30, a vu le nombre de personnes la composant croître jusqu'à 16 h, heure de fin de celle-ci. L’augmentation du nombre de personnes, notamment vers la fin de l’AG, s’est accompagnée d’une baisse du calme de ses protagonistes. Cependant, comparativement aux autres années, les débats et votes se sont déroulés dans un climat serein malgré les 1200 (voire 1400) étudiants présents.

Parmi les votes, deux apparaissent particulièrement intéressants. En effet, les étudiants présents en assemblée générale ont voté pour que la présidente de l’université explique son choix concernant l’intervention des CRS et concernant la fermeture administrative de l’université devant la prochaine AG. De plus, un vote pour mandater une personne représentante des étudiants mobilisés apporte un certain nombre de demandes à l’administration de la faculté. Adoptés à une large majorité, ces deux votes tendent à affirmer la légitimité des assemblées générales. L’administration doit en tenir compte. Si mes souvenirs sont bons, ces votes sont des premières concernant la mobilisation à l’université Paul Valéry depuis 3ans.

En outre, concernant les propositions d’action, les étudiants mobilisés réunis en assemblée générale ce lundi 25 octobre 2010 ont adopté les propositions suivantes :

- Deux manifestations sont prévues :

o Mardi 26 octobre 2010 : rendez-vous place de la comédie à 12 h.

o Jeudi 28 octobre 2010 : rendez-vous sur les rives du Lez à 15 h, face à l’Hôtel de région.

- Le mouvement des étudiants de l’université Montpellier III rejoint celui de l’interprofessionnelle pour des actions spécifiques.

- La prochaine assemblée générale décisionnaire se déroulera jeudi 28 octobre 2010 à partir de 9 h 30 dans l’amphithéâtre A.

- L’université est officiellement « En grève ».

- L’université est bloquée jusqu’à la prochaine assemblée générale décisionnaire.

[Communiqué] de la présidence de l'Université Paul Valéry, le 25 octobre 2010

COMMUNIQUE
Présidence

>>> Mouvement social – Point sur la situation

L'Université a rouvert ce lundi 25 octobre 2010 mais de petits groupes d’étudiants ont bloqué une partie des bâtiments d’enseignement dans la matinée.

Une assemblée générale réunissant environ 1 200 étudiants a ensuite voté, à une forte majorité, le blocage jusqu'au jeudi 28 octobre 2010, date d’une prochaine assemblée générale, mais a refusé l’occupation de nuit de l’amphi A.

Dans cette situation difficile et dans le contexte national perturbé qui l’explique, l’administration s’efforce de maintenir ouverts les locaux et demande aux étudiants et aux personnels de ne pas renoncer à être présents sur le campus.

Un conseil d’administration extraordinaire se tiendra le vendredi 29 octobre 2010 pour décider des modalités d’aménagement du calendrier universitaire de façon à ce que tous les enseignements puissent être rattrapés.

L'équipe de direction.

vendredi 22 octobre 2010

[Communiqué] de la présidence de l'Université Paul Valéry, le 22 octobre 2010

COMMUNIQUE
Direction

>>> Mouvement social / Fermeture administrative / Point sur la situation

L’Université Paul-Valéry est fermée administrativement depuis deux jours, la journée du jeudi 21 octobre s’est déroulée dans le calme sur le campus. Cette mesure, prise dans le souci de garantir la sécurité de tous, a également été décidée par les présidents des universités Lyon II, Rennes II et Toulouse II ; plusieurs autres universités sont aujourd’hui bloquées.

Demain matin, vendredi 22 octobre, à l’issue de la réunion du bureau de l’Université, l’équipe de direction rencontrera à nouveau les représentants syndicaux des personnels et des étudiants pour faire le point sur la situation et la réouverture du site route de Mende ce lundi 25 octobre 2010.

Le conseil d’administration extraordinaire se tiendra le vendredi 29 octobre 2010 pour examiner, entre autres les modifications de calendrier.

L’équipe de direction

[Débat] De la mobilisation à la démobilisation

Le but de cet article est de créer le débat. En effet, la fermeture de l'université empêche celui-ci de se développer. Faisons-le ici ! Pourquoi ne pas utiliser un forum comme les autres années ? Trop de travail et trop formel.

Ce qui suit est un texte de réflexion, ni plus ni moins. Ce n'est pas une information et cela n'engage que son auteur. Et encore, comme je vous le dis, cela est une réflexion qui intervient pour créer le débat.

Je vous invite fortement à répondre à cet article.


I. La fermeture administrative

Quand je lis que c'est uniquement, car la fermeture administrative a été décrétée que l'accès à la BU n'est plus assuré, ça fait sourire. À lire ça, on croirait que cette décision est sans aucun rapport avec le blocage et (surtout!) l'occupation, y compris nocturne, des locaux...
C'était un enchaînement évident pourtant, donc arrêtons l'hypocrisie.


Cette décision a un rapport avec l'occupation, bien sûr. Mais je ne me porte pas solidaire de celle-ci. Je dis juste que même en temps de blocage de la fac, la bibliothèque de l'université reste ouverte. En outre, les mouvements de grève de ces dernières années n'ont jamais privé la bibliothèque d'ouvrir. Chaque fois qu'elle a fermée c'est lorsque le campus fermait.

Je déplore cet état de fait. Ce qui est plus déplorable encore c'est l'intervention très rapide des « forces de l'ordre » pour remettre en ordre la « normalité » de la vie de la faculté de lettre, tout cela avant une fermeture administrative... La fermeture de l'université est-elle son état normal ?

Non, je ne pense pas. D'autant que cette fermeture intervient très rapidement après le début de la grève par rapport aux autres années (cf. les documents dans la rubrique « les médias en parlent »).

Le problème est que l'on est obligé d'invoquer la « sécurité des personnes » lorsque l'on veut fermer une faculté. Ah non, la « sécurité des biens et des personnes ». En effet, même si les personnes présentes la nuit « sont une minorité » « très remontée », les « violences » qui peuvent se passer s’orientent souvent contre les biens et rarement contre les personnes. En effet, durant les derniers mouvements de grève, ce sont les murs des bâtiments et de l'amphithéâtre A qui ont été « repeints » par des graffitis. D'autres dégradations ont aussi été causées. Malgré tout, à part quelques dégradations la nuit (qui ont pu être importantes les autres années, je le conçois), les « violences contre les biens » se passaient généralement en pleine journée.

Lors d’un mouvement, ce qui est intéressant c'est que des points de vue se rencontrent et se confrontent. La fermeture de l'université arrête net cette confrontation, elle n'est donc pas constructive. Selon moi, une réaction différente était possible.

Maintenant, nous sommes au point de toutes les autres années, mais en avance. La fermeture, justifiée par les agissements de quelques-uns, continue à les stigmatiser et contraint à s'en éloigner pour ne pas être assimilés à eux... Le blocage et l'occupation divisent, la fermeture administrative fait de même. Avec cette réaction, avec ce « management » de la mobilisation, on va finir comme les autres années...

... Par une DÉ-mobilisation.


II. La démobilisation

Comme souvent, les revendications trop « théoriques » des étudiants de l’université et assimilés peuvent paraître trop éloignées de la réalité. N’oubliez pas une chose, « soyez réalistes, demandez l’impossible ». Bon d’accord, celle-ci était facile. Prenons plutôt l’exemple d’un procès, lorsque l’on veut avoir 10 000euros de dommages et intérêts, on en demande dix ou vingt fois plus. Cela est pareil pour une mobilisation étudiante, ne l’oublions pas.

Pensons, confrontons nos idées et agissons. Stoppons ce phénomène qui tend à faire de la rhétorique le fondement principal d’une assemblée générale et laissons parler les « sans-voix », ceux que l’on n’entend jamais. Le système appliqué en assemblée est parfois beaucoup trop assimilable avec les formes de domination actuelles, changeons cela !

C’est pourquoi j’en appelle à une mobilisation qui respecte les personnes et les idées, qui CHANGE les choses et qui propose. Une mobilisation constituée par les personnes égales que l’on n’essaye pas de manipuler. Arrêtons de stigmatiser. Arrêtons de dire « ils font n’importe quoi. Bon, nous on part » lorsque l’on s’est déjà un peu déplacé en assemblée générale. Arrêtons d’avoir peur de ses idées.

Si l’on veut vraiment se mobiliser contre les retraites (c’est de cela qu’on parle, non ?), oublions les querelles de principe et les apparences. Laissons ces choses futiles de côté, réfléchissons à nos actes et agissons ensemble. Si vous êtes mobilisés, essayez de mobiliser les personnes autour de vous et de ne pas démobiliser par vos agissements.

Mes idées font très « brouillonnes » aujourd’hui, peut-être par manque de sommeil. Qu’importe ? « L’important c’est de participer », non ?

mercredi 20 octobre 2010

[News] Du nouveau dans la catégorie "les médias en parlent"

France 3 Sud - Édition du 20 octobre 2010 - "L'université Montpellier III fermée jusqu'à lundi"

Le Parisien - Édition du 20 octobre 2010 - Fermeture administrative de l'université Montpellier III (16.000 étudiants)

Direct Montpellier Plus - Édition du 19 octobre 2010

[Communiqué] de la présidence de l'Université Paul Valéry, le 20 octobre 2010 : fermeture administrative de l'université

COMMUNIQUE
Direction

>>> Mouvement social - Point sur la situation sur le campus Paul-Valéry

Les étudiants, en assemblée générale ce mardi 19 octobre 2010 ont voté pour la reconduction du blocage de l’Université Paul-Valéry – Montpellier III jusqu’au jeudi 21 octobre 2010 et ont décidé l’occupation nocturne de l’amphi A par une courte majorité de circonstance.

Au-delà du fait qu’elle dessert le mouvement social en cours, cette occupation est inacceptable pour la direction de l’Université qui ne peut assurer, dans ces conditions propices à générer des incidents et des dégradations, la sécurité des personnes et des biens.

Dans ce contexte, la direction de l’université a demandé l’intervention des forces de l’ordre pour évacuer les quelques personnes occupant l’amphithéâtre et décide, de la fermeture administrative du site « route de Mende » jusqu’au lundi 25 octobre 2010 au matin.

En conséquence, les cours sont suspendus et le personnel du site n’est pas tenu de se rendre à l’Université.

Un conseil d’administration extraordinaire se tiendra la semaine prochaine pour décider des mesures à prendre et des modifications du calendrier.

L’équipe de direction

mardi 19 octobre 2010

[News] Compte rendu de l'assemblée générale du 13 octobre 2010 à l'université Montpellier III

Nous vous proposons à la lecture un compte rendu d'assemblée générale trouvé sur le forum de la coordination nationale lycéenne. Il n'est pas reproduit ici en entier, nous ne prendrons ici que quelques informations concernant l'organisation du mouvement de grève. Vous trouverez le compte rendu complet ici : CR AG 13/10/2010.
Le compte rendu n'engage que son auteur, nous n'étions pas présent à cette assemblée générale.


Compte-rendu de l'AG de la fac de lettres Montpellier III, le 13 octobre 2010.

Nous étions un peu plus de 200 dans l'amphi A en début d'AG, ça s'est réduit au fur et à mesure pour finir par voter à environ 40.

[...]

Actions :

- Assemblée Générale mardi 19 octobre à 12H15 dans l'amphi A de la fac de lettres (Montpellier III)
- Occupation de l'amphi A jusqu'à la prochaine AG.
- Barrages filtrants à l'entrée de la fac jusqu'à la prochaine AG.
- Blocage de la fac le jour de l'AG (le 19).
- principe de blocage de la fac les jours de manifestations, ce qui revient à une banalisation des cours afin que les étudiants ne soient pas pénalisés pour leur absence des cours (notamment pour les bourses).
- Affichage des décisions de l'AG dans la fac (sur un ou des panneaux d'affichage à l'entrée et/ou devant l'amphi A).
- Rejoindre les propositions d'action de l'AG interprofessionnelle.

[...]

Un comité de mobilisation s'est réuni après cette AG pour discuter des modalités d'actions.

[News] Manifestation prévue cet après-midi

Les actions (19 octobre 2010) :
- Manifestation : rendez-vous à 15h sur les rives du Lez face à l'hôtel de région.

[Communiqué] de la présidence de l'Université Paul Valéry, le 19 octobre 2010 : blocage université

COMMUNIQUE
Direction Générale des Services

>>> Mouvement social - Point sur la situation sur le campus

Ce matin, 19 octobre 2010, la majeure partie des bâtiments a fait l’objet d’un blocage dans le cadre de la journée de mobilisation.

La préoccupation de la direction de l’Université est d’éviter tout heurt pouvant conduire à des actes de violence et de garantir la sécurité des personnes et des biens.

Dans le cas où les personnels n’auraient pas la possibilité d’accéder aux salles de cours et à vos bureaux, ils sont autorisés à quitter le campus.

Nous restons attentifs à l’évolution de la situation et restons à votre disposition pour toute précision.

Yves Chaimbault
Secrétaire Général
Directeur Général des Services

[Communiqué] de la présidente de l'Université Paul Valéry, le 18 octobre 2010

Chers collègues, chers étudiants,

Vendredi 15 et lundi 18 octobre, deux incendies ont été allumés aux entrées de l’Université sur la voie publique et sur le parvis d’entrée, entre le portail Vasarely et le car du Don du sang. Ces événements sont inadmissibles. Ils ont causé des dégradations sur la voie publique et constituent des mises en danger de la vie d’autrui. Une plainte a été déposée par l’Université pour ces faits ainsi que pour les dégradations constatées aujourd’hui dans l’amphi A. En cas de renouvellement de tels actes, je demanderai que soient prises immédiatement les mesures suivantes : dépôt de plainte nominative au civil et au pénal et, pour les étudiants fautifs, mesures disciplinaires.

Dans la situation actuelle de tensions sociales et de revendications, la direction de l’Université se préoccupe certes de permettre la libre expression de chacun mais doit assurer la sécurité des personnes et des biens sur le campus.

Anne Fraïsse
Présidente de l’Université Paul-Valéry – Montpellier III