mercredi 17 novembre 2010

[Communiqué] de la présidente de l'université Paul Valéry. "Initiatives d'excellence", daté du 16 novembre 2010

Chers collègues,

Mercredi soir, lors d’une réunion dans le bureau du recteur, en présence de 4 représentants de la Région, d’un représentant du préfet et des deux autres présidents d’universités, j’ai du me résoudre à quitter les négociations sur le projet d’Initiative d’Excellence (IDEX).

Un courrier de la Ministre, adressé à la présidente du PRES*, fait de la fusion une condition de réussite de l’IDEX et, dans le même temps, les Humanités sont tenues à l’écart de cet IDEX. On nous demande ainsi tout à la fois de renoncer à faire valoir la qualité de notre recherche et de nos formations et de disparaître dans une nouvelle université entièrement dédiée à d’autres disciplines que les nôtres. Autant nous demander de nous saborder.

C’est une décision grave dont je mesure les conséquences pour notre université et l’avenir du site. Par tempérament je préfère toujours trouver une solution, même s’il s’agit d’un compromis, mais cette fois, malgré tous les efforts que notre équipe a déployés depuis 12 mois, je ne vois aucune issue acceptable, aucune alternative pour garantir la pérennité des Humanités à Montpellier. Il y avait bien un projet de grand établissement porté par Montpellier II qui aurait pu permettre de fédérer l’ensemble des forces scientifiques du site tout en garantissant leur autonomie, mais il s’est heurté aux pressions politiques en faveur d’une fusion plus favorable aux écoles et aux instituts.

Quelques paragraphes ne suffisent pas pour vous expliquer comment nous en sommes arrivés à cette décision et, au risque d’être longue, je crois nécessaire de revenir sur les discussions que nous avons eu sur la fusion depuis près de trois ans.

Du projet de fusion à la création du PRES UMSF (juin 2009)

Lors de la campagne de 2008 pour l’élection aux Conseils, la question de la fusion des universités n’était pas prioritaire. Pourtant depuis bientôt 3 ans, l’agenda gouvernemental en a décidé autrement et cette question nous mobilise fortement. Les orientations politiques que nous avons défendues au cours de ces négociations traduisent la volonté de ne pas s’opposer par principe à une évolution des universités, à condition que la place des Lettres, Langues, Arts, Sciences Humaines et Sociales soit respectée.

C’est dans cette optique que nous avons accepté de nous engager dans la création d’un PRES UMSF et dans un processus de fusion qui conditionnait la candidature de Montpellier au Plan CAMPUS. Les efforts pour rétablir les finances de l’établissement, structurer notre offre de formation et notre recherche, nous permettaient de négocier en égaux avec les universités de Montpellier 1 et Montpellier 2. Il nous semblait donc possible de construire une université unique à Montpellier respectueuse de la diversité scientifique des établissements membres.

Les obstacles au processus de fusion

Ce processus de fusion s’est très vite enrayé. Le PRES UMSF devait jouer un rôle de coordination et être un lieu de débat et de rapprochement ; il s’est positionné en gouvernance des universités dans ses secteurs d’activité. Des conflits personnels entre la présidence de Montpellier 1 et le PRES se sont doublés de conflits entre les anciens personnels du « Pôle Européen », intégrés dans le PRES, et les responsables des universités. Des actions comme l’accueil des étudiants étrangers et l’international qui constituaient une vraie réussite à porter au crédit du Pôle Européen, sont devenues sources de conflits avec les universités. Quant aux relations entre les présidences de Montpellier 1 et Montpellier 2 et la présidence du PRES ce n’est un secret pour personne qu’elles sont vite devenues exécrables. Progressivement, le PRES s’est mis à fonctionner sans lien avec les universités ne les consultant même pas sur des dossiers aussi essentiels que le contenu des projets immobiliers du Plan CAMPUS. Loin des grands discours ministériels sur « l’autonomie des universités », M. le recteur nous apprend ainsi qu’il discute avec la Mairie de Montpellier et le PRES de la localisation et du contenu de l’ATRIUM (le projet de nouvelle bibliothèque et de lieu de vie étudiante porté par UM3) sans même nous en informer.

À ces conflits de personnes sont venus s’ajouter des conflits institutionnels plus sérieux et des problèmes financiers. L’université Montpellier 1 et l’université Montpellier 2 se sont opposées sur le modèle d’organisation de la future université unique de Montpellier. UM1 souhaitait une fusion aboutissant à une seule université facultaire, une sorte de « grande» Université Montpellier 1. UM2 s’y opposait estimant qu’on ne pouvait gouverner des milliers de chercheurs et de personnels administratifs et des dizaines de milliers d’étudiants avec une vingtaine d’élus. UM2 voulait au contraire renoncer au statut d’université pour créer un « grand établissement » absorbant les 3 universités et organisé sous forme de « pôles » thématiques avec un Sénat Académique élargi permettant une meilleure représentation des personnels. Ce schéma n’était pas acceptable par les deux autres établissements car il donnait un poids trop grand aux sciences « dures » et aux laboratoires par rapport aux composantes, UFR et Instituts.

Pendant toute cette année 2010, nous avons cherché à rapprocher les points de vue en proposant plusieurs solutions de compromis. Nous suggérions, pendant un temps, de créer une université « fédérale » où le PRES donnait à l’international et à l’extérieur une identité unique à Montpellier, tout en conservant le contrôle des domaines de formation et de la recherche dans les universités. Nous n’avons pas ménagé nos efforts auprès des présidences d’UM1, UM2, du PRES, du recteur, de la Région ou du cabinet de la ministre, mais jamais nous n’avons pu aboutir. Chaque acteur restait sur son projet sans même accepter de débattre du projet de l’autre.

A ce conflit institutionnel s’est ajouté une difficulté financière avec l’adoption par le ministère d’un nouveau système de calcul des crédits des universités, le modèle « SYMPA ». Ce nouveau système oublie totalement l’interuniversitaire et pénalise les universités qui se sont engagées dans une démarche de rapprochement et de mutualisation. Montpellier, et particulièrement UM3 avec la BIU, ont été et sont toujours très affectées par cette politique. Nos moyens en personnel administratif et nos crédits sont réduits parce que nous portons la BIU. Au lieu de faciliter une fusion des universités, le système « SYMPA » remet en cause tous les processus historiques de rapprochement des établissements.

Un nouveau projet : le Grand Emprunt et « l’IDEX »

Enfin, le gouvernement a porté l’estocade au projet de fusion avec son nouveau projet de Grand Emprunt et la création de l’IDEX. Nous connaissons tous maintenant la stratégie de ce gouvernement qui annonce chaque jour un nouveau projet pour ne pas avoir à rendre de compte sur les promesses non tenues auparavant. Le Grand Emprunt promet des milliards de crédits à quelques pôles « d’excellence » sélectionnés par un jury international. La réalité est beaucoup plus modeste. Il s’agit, en fait, de donner à certains secteurs de recherche les intérêts du placement de l’argent du grand emprunt soit l’équivalent d’une grosse ANR pour les projets de LABEX (laboratoires d’excellence) et un peu plus pour les IDEX (initiatives d’excellence, d’abord appelées Campus d’excellence). Ces crédits ne sont pas garantis puisqu’ils dépendent du rendement des placements boursiers et ils ne sont dus que pour 4 ans tandis que les universités s’engagent à financer l’action sur 10 ans… D’ailleurs tous les projets qui nous sont proposés s’accompagnent de demandes de financement à prendre sur notre budget récurrent : 240.000 € pour une année de PRES (sans compter les personnels mis à disposition et les crédits interuniversitaires centralisés au PRES), 250.000 € demandés par la Région pour le projet IHU, Une somme non encore chiffrée mais annoncée comme très conséquente pour le projet de société anonyme de valorisation de la recherche, etc… Surtout, sous couvert d’excellence, le projet du gouvernement cible certains secteurs scientifiques et oublie quasiment nos disciplines. Même excellente, la recherche en Lettres Langues, Arts, Sciences Humaines et Sociales, ne peut prétendre qu’à un rôle d’appoint de projets jugés plus rentables pour les entreprises, agro-alimentaire, chimie, bio-santé, etc…

Le manque d’intérêt pour l’excellence dans nos disciplines

Dans ce contexte la fusion n’était plus possible puisque la future université unique allait devoir s’engager à financer en priorité certaines disciplines sans qu’aucune garantie ne soit donnée aux autres quant à leur pérennité. Pour Montpellier III nous n’avions plus comme perspective que d’assurer la formation en langue des futurs étudiants et collègues « d’excellence » qu’accueilleraient l’agro, la chimie ou la biologie et la santé.

Les discussions sur le périmètre de l’IDEX à Montpellier ont bien vite montré cet écueil. Une quinzaine d’organismes représentant quelques centaines d’étudiants discutaient de la prééminence de la biologie sur la santé, de la priorité à donner à l’environnement ou à l’agronomie, au milieu aquatique ou au milieu marin et lorsque l’université Montpellier III a souhaité que la culture et l’interculturalité soient mentionnées pour décrire l’ensemble des humanités il nous a été répondu que si chacun demandait un mot clef pour sa discipline on n’y arriverait pas… Un mot pour décrire les Lettres, les Langues, les Arts, la psychologie, la sociologie, l’histoire, la géographie, le développement social et les ressources humaines, la documentation, l’information et la communication c’était déjà trop, tandis qu’il fallait bien un mot pour chaque sous-équipe de chaque laboratoire d’agronomie.

La nouvelle proposition faite par l’université Montpellier II pouvait débloquer la situation et permettre un équilibre entre IDEX et autres domaines d’excellence, universités, organismes de recherche, instituts et écoles. Au lieu de chercher à fusionner les établissements en faisant disparaître toute autonomie, le projet UM2 proposait de les associer dans un processus de co-construction des pôles scientifiques. Tout en restant autonomes, les universités et les organismes étaient invités à s’associer aux pôles scientifiques de UM2 pour partager la construction de ces pôles. En SHS, par exemple, le projet consistait à réunir UM2 et UM3 sur un même pôle qui aurait pu piloter, dans un premier temps l’IUFM, voire la Bibliothèque inter-universtaire. À l’opposé des conflits d’intérêts qui ont bloqué tout processus de rapprochement, UM2 faisait le choix de la confiance et du respect mutuel pensant que les complémentarités conduiraient avec le temps les différents acteurs à développer ensemble une politique scientifique commune. UM1, Supagro, l’école de chimie craignant de perdre leur leadership se sont opposés à ce projet, rejoint en cela par le PRES et surtout la Région, le préfet et le recteur.

Mercredi nous avons eu copie d’une lettre adressée à la présidente du PRES par la ministre. Une lettre que des plumes locales avaient manifestement aidé à rédiger et qui faisait de la fusion LRU des trois universités la condition de tous les projets montpelliérains sur le ton de la gouvernante privant les enfants turbulents de dessert. La menace, outre son caractère inadmissible lorsque l’on prétend promouvoir l’autonomie des universités, pèse en réalité essentiellement sur Montpellier III et son projet d’ATRIUM puisque le ministère et la Région se sont déjà entendus pour financer la faculté de médecine, l’école de chimie et, par ce courrier, les projets du CROUS et de SupAgro. UM3 fait ainsi les frais de l’incapacité d’UM1 et UM2 à s’entendre et des multiples annonces gouvernementales.

Les différentes injonctions du ministère vont toutes dans le même sens et écartent systématiquement nos disciplines pour une disparition programmée des Humanités tout en insistant pour que le plan CAMPUS et l’IDEX se fassent dans le cadre strict de la fusion. Cette disparition n’est d’ailleurs même pas une garantie de succès pour le site puisqu’on nous annonçait par la même occasion qu’il n’y aurait finalement que 2 ou 3 IDEX en France dans un premier temps, et peut être 6 au terme du processus.

Il n’est pas acceptable de souscrire à un tel schéma imposé par des acteurs pour qui le développement scientifique de Montpellier n’est pas la priorité. C’est la raison pour laquelle j’ai du me résoudre à retirer UM3 du projet d’initiative d’excellence. Pour la même raison l’Université pourrait être appelée à renoncer au plan CAMPUS malgré tout l’intérêt du projet ATRIUM, parce qu’on ne peut sacrifier les Humanités pour un plat de lentilles payé à crédit et dont on ne sait même pas s’il sera servi un jour.

samedi 6 novembre 2010

[News] Veille de presse de l'université Paul Valéry, mise à jour au 5 novembre 2010

En exclusivité, la veille de presse de l'université Paul Valéry. Dernière mise à jour : 5 novembre 2010.

Veille Presse

Elle est réalisée principalement à partir des journaux auxquels la cellule communication est abonnée :
- Presse locale : Midi Libre, L'Hérault du Jour, Direct Montpellier Plus, la Gazette de Montpellier
- Presse quotidienne nationale : Libération, Le Monde, Les Echos et leurs suppléments
- Magazines : Courrier international, Le Nouvel Observateur, Marianne, Le Monde Diplomatique.

Mais cette liste est non exhaustive.

La Communication est également abonnée à l'AEF (Agence Education Formation), agence de presse qui réalise sa propre revue en ligne.

Dans la veille presse, il y a des informations sur :
- notre université et les autres établissements partenaires
- l'enseignement supérieur et la recherche et sur l'éducation nationale (rubrique EDU)
- la Fonction Publique (FP), les réformes en cours, les mouvements sociaux (Social)
- la société, la culture, tout ce qui fait l'actualité ... (Sté, culture)

Voici différents liens :


- Veille presse locale du 21 au 30 septembre 2010

- Veille presse locale du 4 au 15 octobre 2010

- Veille presse nationale du 21 au 30 septembre 2010

D'autres liens un peu plus tard...

[Communiqué] de la présidence de l'université Paul Valéry

COMMUNIQUE
Conseil d'administration

> Prochaine réunion du conseil d’administration, mardi 9 novembre 2010 à 9h30, salle du conseil.

[News] Informations sur la mobilisation en France

AEF - Dépêche n°140243
Paris, Vendredi 5 novembre 2010, 19:03:24

Poitiers : le président de l'université fait évacuer ses locaux. Le Havre « débloquée par le président


Contacts :
- Université de Poitiers, service communication, 05 49 45 30 31, communication@univ-poitiers.fr
- Université du Havre, Dominique Thieulent, directeur de la communication, 02 32 74 40 69, dominique.thieulent@univ-lehavre.fr
La présidence de l'université de Poitiers indique, vendredi 5 novembre 2010, qu'elle a fait appel aux forces de police hier soir pour évacuer ses locaux, occupés « par une trentaine de personnes dont certains, qui n'étaient pas tous des étudiants » et qui avaient « manifesté l'intention d'occuper durablement les lieux ». L'évacuation s'est faite « dans le plus grand calme », précise l'université, « après de longues discussions entre les responsables de l'université, de la composante concernée et les personnes qui étaient sur place » et après « avoir épuisé toutes les possibilités de négociation et pris acte du refus de certaines des personnes présentes de quitter les lieux ».

Le président de l'université de Poitiers, Jean-Pierre Gesson, rappelle par ailleurs sa position « constante sur la situation actuelle » : « Le libre exercice des droits syndicaux et la liberté d'expression à l'égard des questions politiques, économiques et sociales sont garantis au sein de l'établissement conformément à la loi ; la présidence de l'université ne voit que des avantages, par ailleurs, à l'aménagement d'espaces de débats en cours de journée à condition bien évidemment que les activités pédagogiques et scientifiques aient librement lieu ». En revanche, souligne le président, « il ne saurait être question, pour des raisons de sécurité, de laisser occuper les locaux universitaires jour et nuit par quelques personnes qui s'affranchissent de toute règle ».

LE HAVRE DÉBLOQUÉE PAR LE PRÉSIDENT

En outre, l'université du Havre a été débloquée jeudi 4 novembre 2010 par Camille Galap, le président de l'université, avec l'aide de personnels de l'université volontaires, indique l'université. La vingtaine d'étudiants occupant les locaux a d'abord tenté de résister avant de se résoudre à quitter les locaux, sans violences. Les enseignements ont repris jeudi 4 novembre après-midi. En revanche le conseil d'administration de l'université du Havre prévu l'après-midi n'a pu se tenir. La salle dans laquelle celui-ci se déroulait a été envahie par un groupe d'étudiants en début de séance. Une nouvelle réunion du conseil d'administration s'est tenue sans encombre vendredi 5 novembre, afin d'adopter plusieurs décisions budgétaires. Le blocage du bâtiment des affaires internationales et lettres et sciences humaines avait été voté mercredi 3 novembre, par une assemblée générale de 150 étudiants. Selon les informations recueillies par AEF, un premier vote avait rejeté le blocage, puis un nouveau vote, après le départ d'une partie des étudiants, avait débouché sur une décision contraire.

Dans un communiqué diffusé jeudi 4 novembre dans la soirée, Camille Galap justifie sa décision de déblocage de l'université : « depuis deux semaines, nous avons passé, mes collaborateurs et moi, de nombreuses heures à discuter avec les étudiants, tenté plusieurs démarches (…) pour parvenir à une solution acceptable par tous ». Or, Camille Galap constatait hier : « Les étudiants n'avaient plus cette volonté de dialoguer avec nous. » Le président de l'université du Havre a rencontré jeudi après-midi les organisations syndicales des personnels « afin de rechercher avec elles les pistes qui permettront de renouer les fils du dialogue avec les étudiants ».
Contacts :
- Université de Poitiers, service communication, 05 49 45 30 31, communication@univ-poitiers.fr
- Université du Havre, Dominique Thieulent, directeur de la communication, 02 32 74 40 69, dominique.thieulent@univ-lehavre.

--------------------------------------------------------------------------------------------------
Dépêche n°140173
Toulouse, Vendredi 5 novembre 2010, 11:11:10

Toulouse-II : La direction suspend les activités du campus du Mirail suite au blocage décidé par des étudiants

Dossier

Contacts :
- Université Toulouse-II Le Mirail, Alexandra Guyard, Responsable de la communication, 05 61 50 23 90, guyard@univ-tlse2.fr, www.univ-tlse2.fr
- Université Toulouse-II Le Mirail, Arnaud Dolidier, porte-parole Aget-FSE, aget.fse@gmail.com, agetfse.free.fr
- Université Toulouse-II Le Mirail, Ferc Sup CGT, 05 61 50 47 67, secretariat@cgt-utm.net

La direction de l'université Toulouse-II Le Mirail décide de suspendre les activités pédagogiques, scientifiques et administratives sur le campus du Mirail à partir de jeudi 4 novembre 2010 et « jusqu'à nouvel ordre », indique un communiqué de l'université paru dans la soirée de jeudi 4 novembre 2010. Cette décision est prise suite au vote du blocage par une assemblée générale ayant réuni 1 500 personnes, selon les syndicats étudiants et la présidence de Toulouse-II (AEF n°140163). Le vote s'est fait « à une courte majorité », selon Roland Mamin, porte-parole de l'AG. La présidence indique que le décompte des votes a été refait plusieurs fois Seul le bâtiment de l'arche restera accessible. Le Cevu s'y tiendra de 9h à 14h30. La prochaine AG étudiante est fixée au mardi 9 novembre.

« Décréter la suspension des activités pédagogiques, scientifiques et administratives sur le campus du Mirail, revient à empêcher tout débat démocratique au sein de notre communauté », déclare le syndicat Ferc-Sup CGT de Toulouse-II, dans un communiqué de presse daté du 4 novembre. Il condamne cette « décision unliatérale ». De son coté, l'Aget-FSE estime que la fermeture administrative n'est que « la dernière trouvaille du ministère pour discréditer [les] moyens d'actions [des étudiants de l'AG], et tenter d'enrayer toute mobilisation ».

Jeudi 4 novembre, la manifestation étudiante a rassemblé entre 200-250 et 400-500 personnes (selon la préfecture et les syndicats étudiants) dans les rues de Toulouse. Le campus du Mirail avait été fermé administrativement du 19 au 21 octobre. Une semaine de vacances avait ensuite suivi (AEF n°139429).
Contacts :
- Université Toulouse-II Le Mirail, Alexandra Guyard, Responsable de la communication, 05 61 50 23 90, guyard@univ-tlse2.fr, www.univ-tlse2.fr
- Université Toulouse-II Le Mirail, Arnaud Dolidier, porte-parole Aget-FSE, aget.fse@gmail.com, agetfse.free.fr
- Université Toulouse-II Le Mirail, Ferc Sup CGT, 05 61 50 47 67, secretariat@cgt-utm.net

jeudi 4 novembre 2010

[News] Compte rendu de l'assemblée générale du 4 novembre 2010

L'assemblée générale s'est tenue dans l'amphithéâtre A. Je ne peux vous expliquer la raison du changement de programme. Une volonté de l'administration ou des étudiants mobilisés ? Quoi qu'il en soit, l'assemblée a débuté vers 9h30.

Les conditions de cette assemblée générale étaient assez compliquées. Premièrement, le son ne permettait pas de bien suivre les débats, surtout du fond de la salle. Secondement, une agitation particulière du fond de la salle nuisait au maintien d'un climat serein. Quel intérêt, lorsque l'on n'entend pas les débats, de huer (lorsqu'elles ont fini leur intervention) les personnes qui prennent la parole ?

De manière très sincère, je félicite toutes les personnes qui se sont déplacées aujourd'hui. Elles étaient environ 1200. Un certain nombre de personnes étaient venues essentiellement pour voter le déblocage. Cela prouve deux choses. Lorsque les personnes se déplacent, leur avis est pris en compte, contrairement à ce qui a été dit. De plus, cela montre que lorsqu'on se déplace, lorsqu'on se mobilise, on peut faire bouger les choses. Malgré tout, je pense que l'ambiance actuelle ne favorise en rien une mobilisation de qualité.

Pour finir, les étudiants de l'université Paul Valéry rassemblés en assemblée générale se sont prononcés :

— Majoritairement pour l'arrêt du blocage de l'université. L'université ne sera pas bloquée, tout du moins jusqu'à la prochaine assemblée générale décisionnaire.
— Contre le principe de blocage les jours de manifestation et d'assemblée générale.

La prochaine assemblée générale de lutte se tiendra lundi 8 novembre à 10h. Un cortège de l'université Paul Valéry sera présent à la manifestation prévue le 6 novembre. Départ 15h sur les rives du Lez.


Pour ceux qui ne le savaient pas, le « sous-titre » du blog a évolué pour plus de clarté. En effet, je tiens à préciser que « Ce site n'est pas administré par le comité de mobilisation. Il est administré par un étudiant non syndiqué de l'université Paul Valéry ».

À toutes et tous, je vous souhaite de passer une agréable fin de journée.

[Communiqué] de la présidente de l'université Paul Valéry, jeudi 4 novembre 2010

COMMUNIQUE
Présidence

>>> Mouvement social – Point sur la situation

L’assemblée générale des étudiants réunie ce jeudi 4 novembre 2010 a voté contre le blocage de l’Université.

Les cours reprennent tous dès demain.

Si vous êtes volontaire pour nous aider à remettre le campus et les salles en état pour les cours de demain, rendez-vous aujourd'hui devant le bâtiment administratif à 17h.

Anne Fraïsse,
Présidente de l’Université Paul-Valéry – Montpellier III.

mercredi 3 novembre 2010

[News] Beau temps sur l'université Paul Valéry ?

Bonjour à toutes et tous.

Comme le précise le précédent communiqué de la présidence de l'université Montpellier III, « l'assemblée générale prévue demain à partir de 9 h 30 se déroulera sur la pelouse de l'Université [...] un dispositif de sonorisation sera installé par les services de l'université ».

Demain, si l'on en croit les prévisions de Météo France, les conditions météorologiques devraient nous permettre de jouir d'un temps idéal pour une assemblée générale en extérieur.

Le matin :



L'après-midi :


Cette question étant réglée, passons à des choses moins futiles. Techniquement, il serait particulièrement intéressant d'avoir du matériel de sonorisation de qualité, contrairement à ce qui avait été le cas en 2009, afin que toutes les personnes présentes puissent suivre les débats.

Concernant les débats eux-mêmes, je tiens à rappeler que le blocage n'est pas une fin en soi. S'il n'est pas une fin, mais seulement un moyen d'action, il ne doit pas occuper une place prédominante dans les débats de l'assemblée générale. Ceci dit, l'assemblée décidera de l'utilité du débat sur le blocage...

Pour finir, je tiens à dire une dernière chose qui me semble importante. Celle-ci est tournée en direction de l'administration de la faculté. Pourquoi introduire le dernier communiqué par les incidents qui se sont produits lors de la dernière assemblée générale (en dehors de celle-ci) pour justifier que celle-ci doit se tenir en extérieur, je cite, « afin d'éviter tout nouvel incident » ?
Certains individus ont surement des torts à se reprocher, mais cela ne sert à rien de stigmatiser les personnes qui se rendent en assemblée générale, tous ne sont pas violents. Si cela n'était pas le but, il serait judicieux de le préciser. D'autant que, d'expérience, la violence (physique) qui peut émerger entre les différents protagonistes d'une assemblée générale, où entre les protagonistes d'une assemblée générale et d'autres personnes, n'est pas due au lieu dans laquelle elle se passe... Quel intérêt de fermer l'amphithéâtre A aux étudiants grévistes ? Un symbole ?

[Communiqué] de la présidente de l'université Paul Valéry, mercredi 3 novembre 2010

COMMUNIQUE
Présidence

Vendredi dernier, une trentaine d'individus prétendant agir au nom de l'assemblée générale ont forcé les portes du bâtiment administratif. Un agent de l'université a reçu un coup de pied au visage alors qu'il se baissait pour ramasser ses clefs, un autre a reçu un coup de poing, un troisième a été blessé au bras. Une fois arrivé à la présidence, le même groupe a volé le sac à main d'une secrétaire.

Ces violences succèdent à une assemblée générale déjà houleuse jeudi dans l'amphi A. Aucune revendication, si légitime soit-elle, ne peut justifier de tels délits.

Afin d'éviter tout nouvel incident, l'assemblée générale prévue demain à partir de 9h30 se déroulera sur la pelouse de l'Université. Un dispositif de sonorisation sera installé par les services de l'université.

Anne Fraïsse
Présidente de l’Université Paul-Valéry – Montpellier III

Contact : secretariat.presidence@univ-montp3.fr

mardi 2 novembre 2010

[Communiqué] de la Direction générale des services de l'Université Paul Valéry, le 2 novembre 2010 (2)

COMMUNIQUE
Direction générale des services

Mercredi 3 novembre 2010, l'accès au campus se fera uniquement par l'entrée avenue Val de Montferrand à partir de 8h00.
Dans un souci d'organisation, la DLM assurera les accès aux bâtiments après demande des chefs de service.

Yves Chaimbault,
Secrétaire Général
Directeur Général des Services.

[Communiqué] de la Direction générale des services de l'Université Paul Valéry, le 2 novembre 2010

COMMUNIQUE
Présidence

>>> Consignes de sécurité


A la suite de la réunion qui s’est tenue ce matin, il a été demandé de préciser et de rappeler les consignes de sécurité sur le campus en période normale ou en période de mouvement social.

La sécurité des personnels est garantie même si le bâtiment est fermé à clef à partir du moment où des portes doubles sont équipées de crémones et des portes simples de barres anti-paniques ou de boutons moletés permettant leur ouverture en toute facilité.

Il est par ailleurs rappelé que la première mesure de sécurité consiste à s’identifier après des services compétents (DLM/DLI). Cela permet de savoir à tout moment combien d’agents se trouvent dans un bâtiment et de les localiser avec précision en cas d’intervention de sécurité.

En cas d’intrusion, la conduite à tenir consiste à appeler la DLM afin qu’elle garantisse l’évacuation des personnels dans d e bonnes conditions.

Pour toute question vous pouvez contacter la Direction Générale des Services : secretariat.presidence@univ-montp3.fr.