lundi 25 octobre 2010

[Communiqué] de la présidence de l'Université Paul Valéry, le 25 octobre 2010

COMMUNIQUE
Présidence

>>> Mouvement social – Point sur la situation

L'Université a rouvert ce lundi 25 octobre 2010 mais de petits groupes d’étudiants ont bloqué une partie des bâtiments d’enseignement dans la matinée.

Une assemblée générale réunissant environ 1 200 étudiants a ensuite voté, à une forte majorité, le blocage jusqu'au jeudi 28 octobre 2010, date d’une prochaine assemblée générale, mais a refusé l’occupation de nuit de l’amphi A.

Dans cette situation difficile et dans le contexte national perturbé qui l’explique, l’administration s’efforce de maintenir ouverts les locaux et demande aux étudiants et aux personnels de ne pas renoncer à être présents sur le campus.

Un conseil d’administration extraordinaire se tiendra le vendredi 29 octobre 2010 pour décider des modalités d’aménagement du calendrier universitaire de façon à ce que tous les enseignements puissent être rattrapés.

L'équipe de direction.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Je vois pas l'intérêt de nous dire d'être présent sur le campus si les locaux sont bloqués. Université en grève et blocage, ça me semble pourtant suffisamment clair pour que les étudiants et le personnel ne se déplacent pas pour des prunes et admirer la pelouse...

Anonyme a dit…

Ça pose quand même un soucis quand on a 3 partiels en attentes.. Faudrait pas qu'on nous pose des soucis par la suite. On peut pas se le permettre.

Kévin a dit…

La Présidente ou comment bafouer les décisions de l'AG ...

Anonyme a dit…

Sauf que le droit du travail existe ! tout comme la libeté de travail. Car si on estime et accepte que l'étudiant a le droit de grève alors il faut lui appliquer la législation française. En effet, celle-ci prévoit que la grève est légale tant qu'il n'y a pas de blocage. Celui-ci porte atteinte à la liberté de travail et est passible de sanctions pénales d'après Cass. soc., 8 déc. 1993, n° 81-14238. De plus, tous les services publiques sont soumis à l'obligation de déposer un préavis de grève au moins cinq jours à l'avance d'après la loi du 31 juillet 1963. Evidemment toutes ses informations sont vérifiables et tendent à prouver que il n'est pas suffisant de s'approprier un droit de grève mais encore de respecter et d'appliquer toutes règles et contraintes qui en découle ! C'est ainsi que marchent les sociétés démocratiques depuis l'antiquité ! Mais peut-être cela vous avait-il échappé ?

Anonyme a dit…

Non ! Ce que je veux dire c'est que les gens ne savent même pas s'il y a cours, partiel ou que dalle ! On nous demande de venir de loin, pour rien la plupart du temps, ou alors pour avoir des infos qui sont fausses ! Qu'on laisse la BU ouverte etc, qu'on accorede aux étudiants de concours de bosser, mais qu'on ne nous dise pas d'être présents si l'administration et les étudiants ne peuvent pas définir quelque chose de clair une fois pour toute ! Après, je n'ai rien contre le fait d'appliquer des lois, je demande juste un peu de cohérence.